« Vous y êtes presque demoiselle, c’est un peu plus loin, passait la montagne, je ne vous accompagne pas, on dit qu’on y fait de drôle de rencontre dans cette ville. »
Ces quelques mots avaient été prononcé par un simple voyageur qui s’était établi dans les environs. Lou a présent n’avait plus qu’a suivre ses indication, mais comment savoir si elle avait bien passait la montagne vu qu’elle ne pouvait la voir. Du coup elle se contentait de faire comme elle pouvait c’est a dire de demander a chaque passant de sa petite voie et de capter les oscillation de son bâton, lorsqu’il touchait le sol. Marchant lentement, le visage calme que seul le vent venait troubler en faisant voler ses mèches blanches, le seul bruit distinct était le cliquetis incessant des breloques accroché a son bâton qui se balançait joyeusement et semblait former une petite mélodie.
Depuis combien de temps errait elle sur les routes ? Depuis combien de temps n’était elle pas entré dans une ville pour s’y reposer ? Durant son voyage, elle avait subsister grâce aux gens qu’elle avait rencontré et qui lui avait offert le gîte et le couvert. Sans rien demander en échange bien sur mais Lou savait une chose. Quand tu reçoit, tu dois toujours en échange donner quelque chose d’une valeur équivalente, ni plus ni moins, le juste équilibre. Du coup en échange, elle leur avait offert une petite idée de leur propre avenir et en avait profité pour voyager dans leur rêve et en découvrir un peu plus.
A cette pensée un vague sourire vint effleurer ses lèvres roses avant de disparaître aussitôt. Après une bonne journée de marche, elle fronça les sourcil, elle n’était pas seule, il y avait quelqu'un prés d’elle. S’arrêtant machinalement, elle s’appuya sur son bâton et prit la parole.
« Je voudrais me rendre a Arkéa… »
Il y eut un simple silence et ensuite suivit de pas et d’une voie masculine.
« Vous êtes juste devant… »
Alors sans un mot de plus elle s’avança et posa ses mains sur la lourdes portes mais celle ci ne s’ouvrait pas. Légèrement surprise elle répliqua doucement.
« Pourquoi ne s’ouvre t elle pas ? Je dois entrer dans y entrer ! »
Les gardiens de la porte ne semblaient pas décidé a vouloir lui ouvrir et elle ne savait pas pourquoi. Alors soupirant, elle recula et répliqua.
« Pourquoi… »
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