[envoyez-moi les mp sur le compte d'Algroth, ca sera plus utile, je les lirai rarement sur ce compte]
Nom: Anagward
Prénom: Jarann
Age & Date de naissance: né le 12 janvier, il a 29 ans.
Rang: Ninja (Tueur à gage + voleur)
Race: mi-elfe noir mi-humain
Divinité Protectrice : Ryûha
Histoire:
Jarann a su parler à l’âge de trois ans, mais n’en a jamais rien montré avant un tragique événement, lors de sa cinquième année. Il venait de sortir avec son frère, de deux ans son aîné, pour aller jouer au ballon, dans un champ non loin de la maison familiale. Ils ne se ressemblaient pas, lui étant plus maigre et plus pâle, mais pourtant son frère jouait avec lui et s’amusait. Alors, au moment où ils décidaient de rentrer, ils virent une troupe de cavaliers arriver vers leur hameau, et mettre le feu partout, tuant ceux qui tentaient de s’enfuir. L’un d’entre eux sauta à terre devant eux, pour leur parler, un sabre à la main.
« Les gosses, si vous essayez de vous barrer, on vous rattrapera. Alors restez ici bien sagement. »
Sur ce, il s’éloigna prestement, mais Jarann eut l’impression qu’on ne les quittait pas des yeux. Lorsque tous les cavaliers furent réunis, il remarqua leur accoutrement, semblable en tous points : une longue veste bleu foncée sur un Kimono noir et des chaussures de combat, un masque sur le visage et la capuche relevée. D’instinct, malgré son très jeune âge, il comprit qu’ils étaient des guerriers, et il se tint coi.
Ils furent emmenés tous les deux, avec trois autres gamins du village. Tous pleuraient à part lui, et lorsqu’on lui demanda pourquoi il ne versait pas une larme, il répondit :
« Ils ont été incapables de se défendre, ma vie n’était pas à leurs côtés. Je veux devenir fort, pas craindre les forts. »
Ils arrivèrent ensuite à une sorte de village caché, où ils furent parqués, tous les cinq, avec un groupe d’une douzaine d’autres gamins. On les laissa là, sans nourriture, durant deux jours, après lesquels des enfants, plus âgés, vinrent les chercher, équipés de bâtons. Le seul qui s’en sortit à peu près indemne fut Jarann, non parce qu’il avait été oublié, mais parce qu’il s’était servi des autres pour se protéger et se cacher. Suite à ce tabassage, deux adultes vinrent les observer, et Jarann et son frère furent pris à part. on les observa, silencieusement, puis une voix prononça ces terribles mots :
« Jugeons-les. »
Alors, on les enferma dans une arène, d’où ils ne pouvaient s’échapper. La règle était simple, lorsque l’un d’entre eux serait mort au combat, on leur ouvrirait. Si l’un se suicidait, l’autre mourrait de faim et de soif. Ils n’avaient, pour seules armes, qu’un simple Kunaï. Le temps que son frère comprenne, Jarann avait déjà ramassé l’arme, et s’était approché.
« On les laissera pas nous avoir … hein ? Un seul leur suffit … »
Et il tua froidement son frère. Son premier crime, commis à l’âge de cinq ans, cinq mois et treize jours. Avec une telle entrée en matière, il était certain que la jeunesse de Jarann ne serait pas de toute joie. Il ne revit plus personne de son village avant un long moment, et fut donc seul. La mort était sa seule compagne, menaçante, omniprésente, dans cette « vie », et, de nombreuses fois, il dut faire taire son esprit belliqueux et s’enfuir, alors qu’en lui, tout aspirait au combat.
Il avait un instructeur qu’il partageait avec une vingtaine d’autres garçons et filles. Jusqu’à l’âge de huit ans, il fit ses classes, apprenant toutes sortes de choses, du nom des plantes aux sciences, et surtout, il subit des entraînements intensifs de sport. Subir était le terme exacte, car les exercices se transformaient généralement en parcours du combattant, mais en version bien plus difficile. Même parmi les plus agiles et les plus forts, tous reconnaissaient ne pas aimer ces moments.
Pourtant, jamais Jarann ne s’avoua vaincu, toujours il continua jusqu’à ce qu’on le force à laisser sa place. Dans cette classe, il y avait un groupe de quatre garçons et d’une fille, dont il faisait partie, mais, par manque de temps et à cause de son âge, jamais il ne put flirter avec celle qui ne le laissait pas indifférent, et leur relation resta platonicienne.
Ensuite, après de durs examens, il fut envoyé avec cette fille, nommée Katya, dans une équipe de trois, supervisée par un Ninja instructeur. Avec lui, l’entraînement était bien plus spécifique, adapté et intéressant qu’avant, aussi Jarann apprécia-t-il particulièrement cette époque de sa vie. Il resta bien plus longtemps que la normale ainsi, durant cinq ans, durant lesquels il effectua des missions de routine, qui lui parurent de plus en plus faciles. Lorsqu’il sembla avoir atteint son meilleur niveau, on le força à passer de nouveaux examens, qui le firent passer dans une nouvelle équipe, où, par bonheur, il retrouva Katya, qui était déjà dans cette équipe depuis longtemps, et un garçon, appelé Eshol, venant du même village que Jarann. Ils étaient les deux derniers survivants.
Jarann fixa l’arbre devant lui. Il savait qu’un ennemi s’y trouvait, camouflé. Eshol et Katya s’occupaient de leur autre adversaire. Le jeune Chuunin fit l’inventaire de ses armes : cinq Shurikens, deux Kunais, deux pièges explosifs, un Flashbang et une grenade fumigène. Et, bien entendu, son Wakizashi et ses techniques. Mais son adversaire, lors du court affrontement qui les avait opposés, avait paru plus expérimenté, même si Jarann avait pu le blesser à la main gauche. Donc il fallait le pièger.
*KageJutsu de traque.*
Jarann s’accroupit et se concentré pour retrouver la trace de son ennemi. Et il entendit quelques vagues murmures, qu’il reconnut pour être une incantation. Alors il localisa son adverqaire, et prononça ses propres formules, appliquant sa stratégie habituelle. Il dégaina son arme, après avoir lancé deux Shurikens, l’un au sol et l’autre vers l’arbre.
*KageJutsu de visée. KageJutsu de déplacement.*
Immédiatement, il disparut, pour réapparaître juste derrière son ennemi, qui fit un bond en arrière pour éviter le coup de Katana. Mais ainsi, il se prit les deux armes de jet, l’une sous l’omoplate droite, l’autre au genou droit. Diminué comme il l’était, il ne put échapper au Flashbang, et, désorienté, ne put que reculer son cou lorsque Jarann tenta de lui attraper la gorge. Mais même ainsi, il ne pu échapper à la Strangulation Obscure.
Une fois sûr de la mort de l’autre, il se dirigea vers le reste de son équipe. Il avait confié à Eshol une tâche toute particulière, et comptait sur lui pour la mener à bien. Il devait juste protéger Katya. Et lorsqu’il arriva, il vit que celle-ci était étendue aux pieds d’un Ninja en pleurs. A ce moment, Jarann se sentit envahir par une colère froide et noire. Il serra les poings et frappa violemment Eshol, qui ne tenta même pas de résister, tombant au sol, sans cesser de sangloter.
« Je … j’ai pas pu ! snrfl … je suis désolé ! »
« Tu as nettoyé le secteur ? »
« Oui … Jarann je t’en prie … pardon … »
« Tais-toi. Tais-toi ou je te tue. Tes larmes ne sont rien, rien d’autre que l’aveu de ta propre faiblesse. Tu n’es rien. Tu n’as pas le droit de pleurer. »
« Mais … je … je voulais ! »
« Un Ninja n’a pas à montrer ses émotions. Si tu ne peux les contenir, casse-toi. Mais si tu continues, je devrai te tuer. Et je le ferai. »
Sous la menace, Eshol parvint tant bien que mal à se contrôler. Alors Jarann prit le corps de son amie, et retourna à son village. La mission était terminée, ils avaient réussi. Mais lui, il avait échoué. Et cela n’arriverait plus jamais.
Plus tard, bien plus tard, il avait tué Eshol. Après plus de quatre ans dans la même équipe, il ne pouvait plus le supporter. La seule oraison à laquelle eut droit son ancien coéquipier fut un vague « maintenant je suis le seul survivant ». de ses Senseis, il apprit, encore et toujours, montrant une envie d’étudier et de progresser hors-normes. C’était la seule émotion qu’il s’autorisait et qu’il affichait: une soif insatiable de connaissances. Et ceci faisait de lui un espion extraordinaire, pour des raisons évidentes. Aussi, lorsque son village fut détruit, il était au loin, en mission. A Arkéa. En apprenant la nouvelle de la destruction de son clan, il eut un haussement des épaules et un simple « Je suis tout seul alors … ». ensuite, il tourna le dos à tout cela, et il trouva des commanditaires prêts à payer une somme folle pour s’offrir ses services, ici et là. Ses missions, il les accomplit toujours. Pour le moment, il en a deux à Arkéa. Et peu importe le temps que cela mettra, il les mènera à bien.
Apparence Physique : Ses yeux froids, presque vides, ne dégagent aucune émotion, et à le voir on pourrait le prendre pour une machine, si sa bouche ne s’étirait pas, de temps à autres, en un sourire méchant. Ses cheveux noirs en bataille et ses traits fins ne le rendent pas beau, mais font planer autour de lui une aura de mystère et de force brute, qu’il arrive à camoufler lorsqu’il le souhaite, afin de passer pour un simple guerrier comme un autre. De taille moyenne, environ 1 mètre 80 pour 75 kilos, il est nettement plus fort qu'il n'en donne l'impression, à cause ou grâce à ses heures d'entraînements intensifs.
Il s'habille de noir, généralement en cuir, mais aussi en toile. Il porte une veste lui tombant jusqu'aux pieds, noire, ornée d'une croix blanche sur le col, sauf lorsqu’il est en mission spéciale. Dans ces cas, il porte un Kimono noir sous une tunique bleue nuit, sans manche, sur laquelle est dessinée un Dragon, en noir, ainsi qu’une capuche et un masque de métal noir.
Lorsqu'il est en mission, c'est à dire presque tout le temps, Jarann marque son front d'un tatouage représentant une dague noire. Ce signe montre qu'il n'est pas "libre" et qu'il vaut mieux faire attention, mais seuls ses anciens compagnons connaissaient la signification de cette marque.
Caractère: En combattant surentraîné, Jarann ne laisse pas ses émotions prendre le pas sur sa raison. S’il faut se battre, il tuera, s’il faut fuir, il se sauvera. Il n’a aucun complexe à agie de manière « lâche », car il sait que sa vie vaut plus qu’une réputation, même si pour le moment elle en lui sert pas à grand chose. Il est pessimiste, vexant et surtout arrogant. De plus, il n’a pas de limites, s’il faut faire quelque chose, il le fera, qu’il s’agisse de torturer un gamin ou de violer une femme, si cela peut l’aider à obtenir des renseignements, alors il écartera toute idée de morale.
Il a toutefois une qualité: il aide ceux qui font l’effort de vouloir apprendre, certes pour les former selon ses besoins, mais il en fait ainsi des combattants. Son attitude est, dans ce genre de situation, sans équivoque : il est le maître, il faut lui obéir ou ne pas recevoir son enseignement. Face aux autres, il est distant et ne cherchera pas à parler, sauf parfois pour déstabiliser un adversaire avant un assaut qu’il ressent difficile. S’il estime que quelqu’un peut lui apprendre quelque chose, il deviendra plus accommodant, mais sans pour autant en devenir un fayot ou autre, il sera simplement plus humain jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il souhaite.
Il arrive qu'il ait des réactions très violentes face à des évènements, ce qui est dû à une sorte de schyzophrénie légère. Son caractère évolue alors, et il devient une personne très dangereuse, dont la seule volonté est d'assouvir les désirs tant refoulés et des envies de meurtres.
Pouvoirs:
Jarann dispose de la maîtrise totale et parfaite des ombres. Il s’y déplace, leur parle, entend tout ce que l’on dit, où que l’on soit, si l’on est à l’ombre … Il peut même « emprunter » des ombres quelque part, dans un lieu n’existant que pour ceux qui, comme lui, ont la capacité d’y aller. Il ne peut en créer, mis à part en jouant avec des lumières, mais peut les rendre solides, compactes ou tel qu’il le souhaite.
De plus, lors de son enfance, si ce terme correspond à la jeunesse du Ninja, il a appris comment contrôler et diriger les flux d’énergie, le Chakra et le Chi. Grâce à cela, il est capable d’utiliser les techniques Ninja (j’en ferai un rapide descriptif si j’y pense au bas des posts avec la definition de ce qu’il utilise), dont les arts médicaux-ninjas.
Passions/Talents:
Jarann refoule ses sentiments, donc il n’a pas de passions. Cependant, il a développé plusieurs talents, tels que le déguisement et le combat, en plus d’une capacité à blesser d’un mot son adversaire.
Armes(facultatif): Jarann utilise un Katana court (Wakizashi) ainsi que de multiples accessoires de Ninja, tels les Shurikens, les Kunais.
Animal de compagnie: il a toujours, posé sur son épaule, un corbeau.
Signes Particuliers Physiques: son manque d’émotion le rend distinct des autres.
Signes Particuliers Mentaux: le fait qu’il puisse passer des heures à méditer et à s’entraîner sont quelques choses qui le tiennent à part des autres.
Mendre d'Eien : Oui
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