La nuit n'est-elle pas un somptueux univers?

La nuit, univers des plus mystérieux et des plus effrayants depuis la nuit des temps, pourtant lui, s’y sentait à l’aise et pour cause ! Comment un vampire pourrait-il se sentir mal à l’aise dans son milieu naturel, et puis si un tel être existait, Lestat se ferait un plaisir de l’exposer à la lumière, après tout si cette dernière lui manquait tant que cela, qu’y pouvait-il, et puis cela faisait un moment qu’il n’avait torturé aucun de ses congénères, presque qu’une semaine !

Cela faisait quelques semaines, voir mois qu’il n’était pas revenu à Arkéa, mais que voulez en tant qu’immortel, la course du temps lui devenait flou et il en perdait parfois le fil, sachant que pour lui dans un mois ou un an, il serait toujours identique à lui-même et donc ne voyant que peu d’intérêt à tenir compte du temps qui passait.

Pourtant, il n’était jugé que comme un très jeune dans sa race, après tout, il n’avait que 219 ans, mais ce qui le différenciait des autres jeunes vampires avides de pouvoir était sa sire qui elle, dépassait en âge mais surtout en puissance la plupart des créatures ténébreuses qui foulaient le sol de cette planète.

Lestat était puissant, et il le savait, c’était un être de la nuit, un guerrier de sang, et plus même, il était l’incarnation de l’ange de la mort, et combien de fois l’avait-on nommer ainsi.
Et de tout cela, il s’en fichait, bien sûr, il aimait la mort et le goût du sang, les massacre tous plus révoltant les uns que les autres et se ravissait à être célèbre et craint des novices, mais ce qu’il n’aimait pas en revanche, c’était ses êtres sans personnalité propre qui tentait de copier ses plus grands chef d’œuvre…Eux qui ne savait même pas lancer des guerres, c’était d’un pittoresque !

Quoi qu’il en soit, le temps n’était pas à songer à cela, des rêves étaient encore venus troublé son sommeil diurne pour réclamer sa présence à Arkéa… Quelque chose d’important s’y préparait, et il devait à tout prix s’y trouver, une guerre se préparait, et rien n’était mieux que cela !

* Arkéa me voilà de retour*

Songea-t-il, un sourire carnassier naissant sur ses lèvres pâles tandis que d’un geste assuré et habile, il allumait un cigarette tout en la portant à sa bouche. Il ressemblait à un fantôme, d’une blancheur diaphane, les cheveux d’un blond éclatant, les yeux possédant al profondeur des océane, entièrement vêtue de noire, et diablement sexy… ( XD) Oui, c’était cela, il ressemblait à un mirage au milieu de ces limbes, au milieu des terres brumeuses de Suena que la douce lueur de la lune n’arrivait même pas à effleurer.

« Mais qu’as-tu donc fait à cette pauvre fille ? »

Chantonna l’ange des ténèbres tout en tirant longuement sur sa cigarette, laissant des volutes de fumées âcres s’échapper de ses lèvres pour s’envoler vers un ciel incertain. Lentement, il consomma le petit bout de tabac qu’il lui restait avant de le faire tomber au sol puis de l’écraser du talon de ses bottes noires.

Une fois cette petite chose faite, il s’étira félinement en respirant à plein poumons, d’accord, il faisait seulement cela en simulant une grande respiration puisqu’à l’intérieur même de son enveloppe, tout était mort, plus rien ne s’animait dans le but de faire vivre le jeune homme non, ce n’était plus qu’un corps figé entre l’espace et le temps qui demeurerait ainsi pendant encore de longs millénaires.

Le vampire ferma un instant les yeux, tendant l’oreille à l’affût du moindre bruit qui pourrait lui indiquer quelle routes suivre au milieu de ces limbes ténébreuses, et entendit des bruit de pas. Parfait, c’est ce chemin qu’il suivrait ! Et ainsi, quelques secondes après, ayant utilisé sa vitesse et sa discrétion aussi légendaire que celle des ombres, il resta a distance raisonnable pour n’être point vu.

Un chant s’éleva alors dans les airs, une douce mélodie envoûtante dont les notes franchissait avec grâce les lèvres du vampire. Il attendait que sa proie se retourne vers lui et avance vers l’origine de cette mélopée qu’elle entendait, il attendait qu’elle baisse un tant soit peu sa garde pour pouvoir s’en saisir, mais ce qu’il ne distinguait pas encore, était le visage de cette inconnue…

[ Réservé Ombre]

(Lestat!! *saute de joie*)

Âme abandonnée, cœur de pierre, fleur étiolée. Doucement, tranquillement, la nuit avait tissé avec une habilité surnaturelle un fin et magnifique voile noir, la noirceur. Cette noirceur si futile soit-elle avait une emprise plus grande sur la monde que les gens pourraient imaginer. De ses longs doigts cinglants, elle recouvrait la solitude l’aveuglant d’une perversité sanguinaire à la recherche de douleur, de la profonde douleur de l’abandon. De plus, sa bise glaciale faisait mourir la chaleur d’un simple souffle, cette chaleur qui permet aux cœurs de battre et aux âmes de respirer. Les esprits oublient rapidement que c’est cette dernière qui fait naître des spectres, qui cause la mort par sa perfidie. Elle réussit sans le moindre problème à créé une peur constante et saisissante… car elle est inconnue comme toute peur…

Malgré tout, certaines personnes s’en servent à leur aise comme un anodin petit jouet et d’autres s’en servent pour ce cacher. De quoi? De l’inconnue ou du connue… De quoi? Je ne saurait le dire. Mais d’un côté, une certaine petite fleur jouissait, un instant, de cette noirceur qui lui permettait de s’éloigner d’un monde détestable et souffrait, un autre instant, en sentait le vent glaciale mordre à pleine dent sa douce peau candide.

Un frisson lui parcoura l’échine. La démone assise sur une pierre glacé regardait le vide en pensant. À quoi? À tout… à rien… à sa propre solitude… à Arkea... Elle y était toujours contrairement à ce qu’elle s’était fait promettre. Sa vie n’avait été que survie, jour après jour, depuis la mort de sa mère et maintenant… elle survivait de plus belle dans une ville où des êtres étranges cherchaient… tous certaines choses, mais rarement du bien… Le mal, le bien qu’est-ce que tout cela signifie? Comment y voir un différence quand le seul but était la survit…?

*Arkea, Arkea, Arkea… qu’elle ville médiocre* pensa la petite fleur en se levant doucement.

De ses petites mains délicates, elle replaça sa cape, courte et noire, sur son dos pour que ses ailes restent bien couvertes. Une nuit calme comme les autres s’annonçait où encore et toujours une vie morne et difficile s’offrait à Ombre. Ses yeux sombres passa furtivement sur les terres où encore et toujours des volutes blanchâtres virevoltait au niveau du sol. Gracieusement, elle se mit a marcher vers là où ses petits pieds la mèneront. Encore seule… sans cesse comme le tic-tac d’une horloge qui nous hante jour et nuit… cette solitude, une lame si tranchante. Lorsque celle-ci passait trop près du cœur de la démone, elle ne pouvait que ressentir une douleur indescriptible quelque chose de si profond, de si fort, de si puissant. Elle revoyait clairement les traits du visage de sa feu mère… la seule démone qu’elle ai vu, mis à part, elle-même et… cette homme… cette nuit tragique, qui par la colère d’un proche perdu avait fait perdre un proche à une âme fragile qui avait du devenir pierre pour ne pas se briser. Les petits poings frêles de la jeune fille se serrèrent à cette pensée… et d’un revers de main, elle chassa les ombres de son esprit où plutôt les entassa plus creux afin de tenter de les oublier.

L’humidité glaciale qui enveloppait maintenant la gamine d’un épais brouillard à trancher aux couteaux se mit à griffer les bras d’Ombre qui serra sa cape en frissonnant autour d’elle et releva le capuchon sur sa tête pour protéger son visage de ce froid maintenant presque plus supportable mettant son regard dans l’ombre. Elle ne cessa pas de marcher ne sachant plus trop si elle allait vers Arkea où à sens inverse. Peu lui importait… marcher est un merveilleux baume pour faire oublier la douleur infligée par des blessures qui malgré tout saignaient sans arrêt. Elle se mit soudain à marcher plus vite… question de… de… fuir la chose qui ne la suivait pas… enfin, elle-même ne comprenait pas vraiment ce qui lui prenait soudainement. Peut-être était-ce un pressentiment…

Puis soudain, un son, un voix, un chant, un mélodie qui mit soudainement les sens de la jeune démone alertes. Elle recula de quelque pas puis regarda à sa gauche puis à sa droite, mais le paysage noir était drapé de draps grisâtre qui couvrait tout. Puis, elle se retourna maintenant inquiète. Sa main blanchâtre glissa doucement vers son arme. Cette chanson d’où venait-elle? Elle était si belle… mais Ombre ne devait pas se laisser avoir. La jeune fille se mis à avancer incertaine, mais elle ne pouvait pas distinguer bien plus loin que ce qui se présentait au bout de ses pieds. Dans les conditions, il lui était impossible de voir en avant d'elle. Elle tremblait toujours de froid, mais d’un froid maintenant beaucoup plus fort que celui que la noirceur porte sur son dos… tout son corps frémissait sous la froideur du manteau de la peur… ce sentiment qui venait toujours comme un boulet à la cheville. Ombre tenta de le repousser, mais il s’accrocha à elle comme s’il faisait partie d’elle. C’était si invraisemblable…

[ Roh t'écris toujours aussi bien *o*]

Lestat poursuivait sa chanson envoûtante, séduisant même les ténèbres de cette nuit, se jouant de la brume qui, ennemi de sa vision et de lui-même depuis quelques heures, se faisait à présent son alliée face à cette proie qu’il ressentait. Oh oui, il entendait ses pensées, ressentait les frémissements de sa peau lorsqu’il fermait les yeux, s’amusait à fouiller son être pour y voir la froide peur qui pénétrait en elle comme une venin bien plus fort qu’on ne pouvait le penser si bien qu’aucun combat ne parvenait à le détruire.

Le vampire huma alors l’air en souriant, coupant court l’espace de cinq seconde à sa mélodie avant de la reprendre de plus belle, le sourire aux lèvres bien évidemment. Il connaissait cette odeur, qui une fois mêlée à celle de la crainte prenait cette senteur si particulière, une odeur de mûre sauvage… C’était une certitude à présent, la personne qu’il venait de prendre en chasse avait déjà subit ses petits jeux malsains et elle s’en était sortit ? Indemne peut-être même.

Cette simple pensée irrita la jeune blonde aux allures diaboliquement attrayantes, il n’aimait pas perdre et il n’aimait pas le fait qu’une de ses anciennes proies se soit permis de poursuivre sa petite vie normal après l’avoir rencontré, cela l’agaçait au plus haut point et il comptait bien y remédier de ce pas ! C’était inadmissible que cette petite peste au goût de mûre sauvage ait déjoué ses pièges, IL menait le jeux et les autres lui cédait,vcela avait toujours été comme cela et Lestat ne voulait pas que sa change !

Oh bien sur, au début lorsqu’il prenait encore tout juste conscience du don ténébreux qui brûlait dans ses veines et qui noircissait chaque petite parcelle de son âme déjà sombre, certains avaient tenté de lui résister ou même s’était enfuie. Mais quelques années plus tard, il leur avait rendu cet affront au centuple, écorchant lentement, très lentement chaque membre de leur famille sous leurs yeux avant de s’attaquer à ces agaçantes petites mites !

L’ange ténébreux sourit alors en reprenant sa petite chanson, qui semblait désormais venir de tout côté à la fois, comme se les notes de musiques encerclaient l’inconnue tout en se rapprochant dangereusement à chaque seconde. Il se souvenait encore de leurs cris, de la douleur de leur regards, du plaisir à entendre « pitié, laissons nous qu’avons-nous fait ? », ils avaient désobéi à l’enfant capricieux et égoïste qu’était notre vampire adorée. Rien ne devait lui résister, tout devait être à sa merci tandis qu’il décidait qui vivait et qui mourait…

Du moins, c’était ce qu’il aimait penser, et en un sens il n’avait pas tort… toute les atrocités sans nom que Lestat commettait avec un plaisir non dissimulait renforçait la peur des autres, qui engendrait souvent un respect hypocrites et laissait donc tout contrôle à un seul homme. Mais aussi puissant que soit son désir de contrôle et sa mauvaise fois, la vampire était un solitaire, il n’aimait pas les autres et se refusait à ce qu’il le glorifie de cette manière pour obtenir quelque chose de lui, il ne donnait rien !

Qu’importent leurs louanges, ils étaient faibles, et jamais au grand jamais, il ne s’entourerait de personnes faibles et sans intérêt pour lui. Raisonnement bien étrange tandis que l’odeur de la jeune proie se faisait plus forte et plus présent.

* Viens petite mûre viens à moi….*

Brusquement, il cessa de chanter, et l’oreille s’étant habituée à entendre cette mélodie aussi mystérieuse et belle qu’épineuse s’en étonnait probablement. Un sourire glacial et animal découvrit les crocs du vampire au caractère insupportable. Il attendait, tapis dans l’ombre, observant son futur jeu qui avait intérêt à lui passer le temps, sinon, il devrait le garder près de lui en attendant d’avoir un petit creux. Et cette idée n’était pas déplaisante bien au contraire !

Mais avant ça, il voulait la terrifier et lui faire payer son offense d’avoir survécue ! En réalité, Lestat désirait s’amuser tel un enfant brutal qui tiendrait entre ses mains rudes un jouet des plus fragile qu’il casserait en riant de cette perte si peu importante puisque l’on lui en achetait sûrement un autre ? Pour lui, le jouet était un être vivant, et il paraissait qu’il y en avait beaucoup sur cette ténébreuse planète.

Et sans attendre un instant de plus, le vampire tendit brusquement le bras, utilisant le don ténébreux pour faire en sorte que la chaîne argentée au tintement métallique qui bruissait dans l’air s’enroule à la perfection autour de la taille de sa jeune proie. Puis, sans attendre qu’une seconde de plus ne s’écoule, il attira sa trouvaille à lui et plaça une main ferme sur le ventre de celle-ci, tout en gardant son corps serré contre le sien de sorte que le dos de la jeune fille soit bloqué contre le torse du vampire.

« Comment as-tu pu faire ça à cette pauvre fille… »

Chantonna-t-il comme une fin pour sa mélodie troublante. Ne pouvant voir le visage de celle qu’il venait de saisir et d’attirer à lui, le jeune blonde enfouit la tête dans le cou de l’étrangère, sentant pleinement l’odeur de sa peau, utilisant sa deuxième chaîne pour enrouler les deux poignets de la jeune fille.

« Mordra-t-il, Mordra-t-il pas ? Tel est la question… »

Fit-il sur un ton visiblement amusé, et soudain tout fut plus claire, il s’agissait d’Ombre. La petite peste qui lui avait piqué son paquets de cigarette la dernières fois qu’il l’avait rencontré, et qui par la suite, s’était enfuit dans la nuit lorsqu’il n’avait fait preuve que d’une seule petite minute d’inattention ! Il soupira et mordit légèrement la jeune fille de sorte qu’une seule goutte de ce maudit sang de n’écoule, immédiatement suçoter par le vampire.

Rah, quelle dommage, son sang était souillé par le goût de celui des démons, ce qui rendait l’idée de faire d’elle son repas beaucoup moins attrayante, tant pis, il ne ferait que jouer avec elle jusqu’à l’aube de sa mort…

« Tu n’as pas très bon coût petite mûre… Ou plutôt devrais-je t’appeler Ombre n’est-ce pas ? »

Suite à ces simples mots, il libéra les poignets de la jeune fille et déroula d’un demi tour la chaîne qui maintenait la semi démone collé à lui de sorte que cette fois-ci, ils fussent face contre face. Avec un amusement non dissimulée, il se saisit de menton d’Ombre en lui disant ses simples mots de sa voix ténébreux, fixant intensément sur elle ses yeux océans :

« Bonjour mademoiselle l’impolie, tu ne m’as même pas dit au revoir la dernière fois que nous nous sommes vus !

Mais nous allons remédier à cela n’est ce pas, il va falloir que tu te fasse pardonner, que choisis-tu la mort ou la torture jeune folle ? »

Une rire grave et glacial s’échappa alors de ses lèvres tandis que toute son attention était posé sur la jeune fille, elle allait le haïr probablement de l’avoir réappelé par ce prénom qu’il avait été précédemment cherché au fond de sa mémoire de démone.

[Je peux en dire autant de ta petite personne ^^]

Peur. Voilà le nom de la vipère qui s’était glissé dans les veines de la jeune fille, comme de milliers de petites aiguilles qui malgré l’étroit passage coulaient avec une rapidité surprenante. Comment une ennemie aussi silencieuse, aussi invisible pouvait être aussi douloureuse? Une douleur si étrange, une douleur profonde qui attaque directement les cœurs de pierre qui malgré tout sont les plus vulnérables, les plus sensibles. La respiration saccader, qu’Ombre tentait de garder à l’intérieur de sa bouche s’échappait malgré elle dans la nuit. Son cœur silencieux cognait dans sa poitrine à un rythme de plus en plus accéléré. Il pompait son sang beaucoup trop vite, avec beaucoup trop d’ardeur, tirant pour chercher une source de chaleur dans ce seul réconfort qui malgré lui était tout aussi glacé que la nuit elle-même. Ombre attendait si fort le concert que les tambours qu’étaient ses tympans lui offrait qu’elle percevait à peine la mélodie qui s’était intensifié redonnant de la grandeur à cette peur.

Puis soudain, le chant cessa au même moment où la jeune démone retint sa respiration et où son cœur cessa sa chamade. Comme si tout s’était arrêté. Un long silence emplis la plaine brumeuse et toujours et encore la jeune fille ne voyait rien sur rien. La peur lui griffait toujours les entrailles et ses esprits était trop préoccupé par la source de cette mélopée pour penser un seul instant à s’envoler. La gamine avançait doucement, en prenant soins que ses pas ne fasse pas le moindre bruit, malgré qu’elle savait que maintenant il lui était inutile. Pas après pas, son cœur se remettait à battre.

Puis soudain, il fit un immense bond dans sa poitrine quand son oreille perçut les cliquetis beaucoup trop familier qu’avait les chaînes de métal… Son cœur resta bien haut dans sa gorge, lorsque Ombre sentit tirer sur le côté. Lorsqu’elle sentit l’étreinte sur sont ventre, elle s’agita pour se défaire de l’emprise, mais abandonna en sentant la force qu’avait cette simple main. Le corps tremblant, les mots entonnés se glissa comme de l’eau glacée dans l’oreille de la jeune fille. Un frisson glacial traversa l’épine de la pauvre démone.

Ses billes noires devinrent entièrement rondes lorsqu’elle réussit à replacer cette voix langoureuse aux paroles si particulières, Lestat… le fameux vampire. Silencieuse, la gamine serra les poings. Si, il y avait un cinglé de Arkea qu’elle avait souhaité milles fois ne jamais revoir c’était bien lui, si elle c’était enfui vivante de son emprise, c’était par une chance incroyable et si elle avait la malheureuse chance de se retrouver sur son chemin, toutes les chances imaginable pour la gamine de se sauvé venait de s’envoler d’un simple souffle.

Il lui vola alors une goutte de son incarnat liquide vitale qui au grand bonheur de la gamine ou plutôt au grand soulagement, n’avait d’après le vampire pas très bon goût. À l’instant d’après, des ongles crissèrent sur un tableau d’ardoise et un saut d’eau glacé s’écoula sur la gamine. Il avait osé. Lui, l’impudent. Ombre se souvint alors pour qu’elle autre raison, elle espérait ne jamais retomber sur lui… il s’était effrontément introduit dans son propre esprit pour extirper tous ce qu’elle avait cacher avec une habilité des plus magnifiques depuis maintes années. Son nom, personne d’autre qui soit toujours vivant le connaissait. Seulement lui, lui qui avait osé, lui Lestat Gackt.

D’un mouvement brusque, la jeune démone se retrouva face à cette être détestable. Comment un si odieux personnage pouvait-il posséder une si grande beauté? Son visage semblait d’une douceur veloutée et attirante. Ses yeux si envoûtant. Comment détacher son regard de ses yeux d’un bleu unique? Ses traits parfaits, ses cheveux blonds, mais ce qui brisait totalement cette pureté était sans contredit son regard, un regard arrogant, où on pouvait lire mille morts, mille tortures, milles maux ainsi qu’une folie meurtrière que l’ont retrouvait dans son sourire où des canines carnassières jurait sur ce corps de dieu.

Puis Ombre fit laissa un silence lorsqu’il lui parla question de contrôler sa haine et sa peur qui faisait bouillonner son sang dans ses veines. La lune sembla sortir de nul part et éclaira la brume qui devint blanche comme des draps, mais toujours aussi compacte. La noirceur était moindre, mais l’endroit était toujours aussi impénétrable du regard. Le visage laiteux de la jeune fille devint candide et ses cheveux encore plus noirs. Es poings toujours ferma, elle dit enfin entre ses dents contrôlant toujours sa haine avec quelque difficulté :

« Bonsoir, monsieur le vampire… c’est dommage je m’en excuse… je me rachèterait cette fois-ci et je vous direz au revoir deux fois plutôt qu’une… »

Puis un autre silence. Elle ferma les yeux. Que devait-elle lui répondre? Tous les chemins menait vers la même alternative, mais peut-être il y avait-il encore un espoir, une petite lueur. Si elle s’était enfuie une fois peut-être pourrait-elle faire de même cette fois-ci. Peut-être la délierait-elle de ses liens et elle pourrait s’envoler. Et cette fois-ci elle quitterait pour de bon cette ville de malheur. Maintenant, il fallait étirer les secondes et l’incité à la détacher, mais pour y arriver, elle avait besoin de temps donc de discuter, ce qui était loin d’être le fort de la démone. De toute façon, il n’y a avait pas d’autre alternative. Sentant tout son être se calmé, son cœur battre à un rythme régulier et la vipère prendre repos, Ombre rouvrit doucement ses yeux sombre et fixa d’un œil amuser le jeune blond.

« La mort serait un choix raisonnable, d’après moi, mais la torture est plus mystérieuse, plus amusante… quoi que moins agréable, si on est malheureusement du mauvais côté de la balance. Ce qui est d’après moi dommage… Vous voyez c’est intéressant de voir ce que le corps peut supporter, il est très endurant, comparé à l’esprit.

Mais aussi, ce qui est le plus fascinant de tous est une chose que vous avez en partie perdue… enfin je crois, c’est ce que vous m’aviez dit…

De toute façon, c’est vous qui me tenez sous votre emprise, ce qui veut clairement dire que vous avez le choix sur toutes les décisions… mais je n’ai aucun mot la dessus… mis à part ce dernier…

Vous voyez, je vous l’ai déjà dit, nul ne mérite la mort… »

Elle avait un sourire amusé aux lèvres, même si dans son esprit tout allait et revenait à une vitesse incroyable. Que dire, qu’elle mots employé… Comment noyé le poisson… ou la chauve-souris?

« Et vous, Milord, que choisissez-vous la mort ou la torture? »